Les filières énergétiques (3/3) : l’aérobie

L’aérobie est la filière énergétique faisant appel à l’oxygène. Elle est celle qui intéresse le plus les sportifs des sports d’endurance, typiquement : course à pied, cyclisme, triathlon et tous les sports qui s’inscrivent dans la durée et avec un niveau d’effort modéré.

Comment fonctionne l’aérobie ?

Cette filière peut être amenée à utiliser différents substrats énergétiques : glucides, lipides et protéines (seulement en cas de dénutrition). Selon l’intensité de l’exercice, les glucides ou lipides seront consommés en proportion différentes mais les glucides sont nécessaires a cette filière. Les déchets de l’aérobie sont le CO2 (Dioxye de Carbone) et l’H2O (Eau).

Cette filière a un délai d’intervention plus long que les autres, elle atteint sa capacité autour de 2 à 3 minutes, Sa puissance est moyenne et peut fonctionner à pleine puissance en moyenne 6 minutes. Sa capacité dépend du % de VO2 max qui est généralement un outil bien connu dans les sports d’endurance.

Endurance, notions et définitions

L’endurance peut se résumer à maintenir pendant une durée optimale un certain degré d’intensité au cours de l’activité physique. Ainsi toutes les filières énergétiques sont concernées.

La VMA est la notion utilisée couramment en athlétisme : c’est la Vitesse Maximale Absolue. La VAM serait elle la Vitesse Aérobie Maximale. vVO2max : Vitesse a VO2Max qui est obtenue lors de test d’effort maximal lorsque l’on rencontre un plateau (débit maximal d’O2).

Les facteurs principaux de performance dans les sports dits d’endurance :

-Une valeur élevée de VO2Max

-Une bonne endurance aérobie

-Une grande économie de course

-Une bonne motivation

-Un taux élevé de fibres musculaires lentes

-Une bonne diététique

La musculation, a-t-elle un intérêt dans l’amélioration des performances en endurance ?

La pliométrie ainsi que le travail de force explosive ont des effets prouvés sur les caractéristiques neuromusculaires et ainsi sur l’économie de course.

Comme vu juste précédemment, l’économie de course est un facteur de performance.

Bien sur il ne s’agit pas d’augmenter de manière considérable la masse musculaire car dans les sports d’endurance, tout kilo supplémentaire a un impact important sur la performance.

Mais sans même modifier la VO2Max, un travail de renforcement musculaire a un impact positif sur la performance. Son utilisation est donc intéressante au cours de la préparation sportive. Un autre effet non négligeable est la possibilité de corriger des déséquilibres musculaires créés par la pratique intensive d’un sport et pour la préservation de l’intégrité physique et donc la prévention des blessures.

Encore une fois, même lorsque vous visez une performance dans un sport d’endurance, ne négligez pas une préparation physique plus complète et variée.

Cela ne paraît peut être pas évident, mais pour vous améliorer, la musculation pourrait bien être votre botte secrète pour dépasser vos adversaires tout en apportant un peu de variété lors de vos séances.

Toutes les filières énergétiques sont liées alors ne négligez aucunes d’elles !!

A vous de jouer !!

Fabien

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