Dans votre programme de nutrition, si vous stagnez, si vous n’avez pas l’impression de progresser, c’est peut être que vous êtes victime d’une carence. Tel un prédateur, la carence est insidieuse, difficile à détecter et pourtant ses effets sont redoutables : s’il vous manque quelques uns des nutriments nécessaires, c’est toute votre forme générale qui s’en ressentira. Voilà donc quelques uns de ces prédateurs d’énergie, dont une carence est à éviter.
Le manque de vitamine B12
Le premier problème possible est la carence en vitamine B12. Celle-ci est utilisés dans le métabolisme, autrement dit la mécanique de production d’énergie du corps. S’il manque des vitamines B12, c’est logique que l’organisme ait du mal à s’approvisionner en énergie, indépendamment des quantités mangées. Cette vitamine va se trouver dans la plupart des aliments d’origine animale : viande, poissons, oeufs, volailles, laitages. Selon votre programme de nutrition, les végétariens et les végétaliens peuvent manquer de cette vitamine. Ou bien, si vous n’êtes pas un gros mangeur de viande ou d’oeufs, un manque de vitamine B12 peut expliquer votre “coup de mou” actuel. Si c’est le cas, alors sachez qu’il est possible de trouver de la vitamine B12 dans certains compléments multi-vitaminés, avec d’autres minéraux.
Le manque de glucides
Celui-là est beaucoup plus pernicieux à combattre. En effet, consommer trop de glucides, si vous cherchez à sècher, ne fera que vous éloigner de votre but. Tous les glucides non utilisés directement par le corps sont stockés sous forme de graisse dans l’organisme. Donc souvent, pour sècher, on conseille de “réduire” les glucides. Mais les glucides c’est aussi le “carburant” du corps. Autrement dit, si vous en coupez trop, vous finirez par manquer de jus. Si jamais vous sentez que vous manquez systématiquement d’énergie, alors il faut remonter votre niveau de glucides. Pour réussir une sèche sans trop se faire mal au niveau des glucides, il faut utiliser des glucides complexes (des sucres lents) et des fibres. Les premiers permettront de tenir sur la durée avec suffisamment de carburant, les seconds permettront de garder une sensation de satiété. Quelques fruits (après l’entraînement), quelques légumes peuvent très bien se glisser dans votre programme de nutrition et éviter les malaises en cas de manque de glucides.
Le manque de potassium
Dernier prédateur qui pèse sur votre entraînement : le manque de potassium. En cette saison, non seulement de longs entraînements peuvent faire s’évacuer le potassium dans la transpiration, mais en plus, avec la gastro, la grippe, le rhume saisonnier, on a vite fait de perdre tout le peu de potassium que l’on peut avoir, qui quitte le corps avec les fluides. S’il manque trop de potassium, c’est le crash assuré en énergie et en force musculaire. Si vous avez une alimentation équilibrée, vous avez surement tout le potassium qu’il vous faut. Sinon, le petit conseil c’est de prendre plus d’aliments riches en potassium. Par exemple, les avocats, le chocolat noir, les fruits secs, les noix, les pistaches ou bien des épices comme le paprika, le coriandre ou le basilic. Assurez-vous bien que vous n’avez pas une alimentation trop riche en sodium et trop pauvre en potassium. Et n’hésitez pas à investir dans un complément multivitaminé, qui vous aidera à éviter toutes ces carences…
Si vous chassez ces vampires, vous réussirez à éviter les carences en vue de la saison d’hiver !
A vos succès sportifs,
Fabien